mardi 10 septembre 2013

Programmation complète // FIMU 18


Conception graphique: Alain Fleurent 2013

Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
Trois-Rivières, mardi le 10 septembre 2013



FIMU 18
18e Festival International de Musique Universelle de Trois-Rivières


Thème : Perle-moi rare
Date : Samedi le 28 septembre 2013, 19h30 pile
Endroit : Atelier Silex, 1095 Père-Frédéric, Trois-Rivières
Coût d’entrée : 13$ à la porte, 10$ en prévente

 
La dix-huitième édition du FIMU est au cœur d’un cycle de maturité pour le Festival. Des musiciens confirmés de niveau international seront des nôtres, de même que des artistes de la Mauricie et d’ailleurs au Québec, attirés par l’ouverture éclectique qu’offre la scène du Festival. Les styles qu’ils proposeront le 28 septembre prochain demeurent liés, par leur appartenance commune, à un événement leur permettant de coexister dans leurs différences, dans une optique d’ensemble. Un assortiment fort profitable pour nos oreilles ! Perle-moi rare, pour un soulignement tout particulier du 30e anniversaire de l’Atelier Silex, maison hôte du FIMU depuis sa 4e édition. L’Atelier Silex, centre d’artistes spécialisé en sculpture, a 30 ans déjà : des noces de perle.
Le festival s’ouvrira sous les doigts de fée d’Isabelle Clermont (artiste multidisciplinaire), à la harpe et voix. Suivi d’une prestation à saveur classique d’Opera Foe – pour Free Opera Ensemble-, un trio composé de Rachel Burman (violoncelle), d’André Pappathomas (basse électrique et instruments inventés) et Anne Julien (choriste mezzo-soprano). Ce même trio offrira un second acte musical envoûtant en hommage à Claude Gaudreau (Poète, romancier, dramaturge, polémiste et critique d'art québécois), intitulé « Poèmes de détention et autres contres » qui fait honneur au poète. (« L’artiste polyvalent révèle une nouvelle facette, qu’il a brillante, celle de lecteur. Accompagné de l’excellente Rachel Burman au violoncelle et de la mezzo-soprano Anne Julien à la voix, dont le lyrisme convient très bien à la mise en scène, Pappathomas livre les poèmes de Gauvreau avec une grande sensibilité, en inscrivant dans les onomatopées incantatoires une gamme d’affects variée qui leur est propre, et parvient à rendre la vitalité et la théâtralité de l’œuvre poétique de Gauvreau. » - Luba Markovskaia, Webzine La Bible Urbaine).

Un hommage particulier au 30e anniversaire de l’Atelier Silex, spécialement formulé par ses membres sculpteurs, suivra dans les ateliers mêmes qu’ils occupent lors de leurs créations individuelles. Jean-Marie Gagnon, Annie Pelletier, Martin Brousseau, Henri Morrissette et Isabelle Gauvin (pour ne nommer que ceux-ci) proposent un happening sculptural, une chaîne de montage exquise, permettant aux spectateurs de voir les artistes à l’œuvre dans toute leur rigueur et désinvolture. Une performance unique, tempérée au son d’outillages de toutes sortes et doublée d’une ambiance sonore prise en charge par Paul Dallaire (poète) et son acolyte François Bertrand (altiste). Le duo « Du bas du haut », à la célébrité non définie, s'associe avec bonheur aux membres de l'Atelier Silex pour offrir une performance festive du haut comme du bas. Pour le 30e anniversaire de l'Atelier Silex, les mots, les sons et les choses entreront dans une fusion presque nucléaire pour rendre hommage à tous ces artistes du 3D!
Le Projet B.A.S.F. (Victor, Baron, Boris et Vidocq, collectif d'artistes québécois et belges), poursuivra dans une ambiance tamisée escortée de projections. Son style musical est une fusion maîtrisée de l'avant garde, le krautrock du début des années 70, le drone et le psychédélique.

Le festival termine sa distribution singulière avec la formation VIVA ZAPPA, un groupe hommage à Frank Zappa, formé d’André Michaud (guitare rythmique et voix principale), Alain Picard (basse, voix), André Larue (saxophone avec effets et voix), Denis Pouliot (batterie, voix) et Jean Benoit Lemire (clavier), avec aussi à l'occasion Réjean Julien (voix et slide guitare). Pour les fans invétérés, leur répertoire se compose surtout de chansons et pièces instrumentales composées entre 1965 et 1980.

Le 28 septembre prochain, l’éclectisme indiscutable du FIMU chassera la grisaille automnale. Tout est dans le dosage des rencontres et des enchaînements. Parfois longues et intenses, nos réjouissances se gravent volontiers dans les mémoires de l’auditoire assidu. Une impression d’ensemble nait d’une fusion entre des propositions échangées.

 
Le FIMU, c’est une des poésies de Trois-Rivières.


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Source : Anne-Marie Gagnon, Directrice des communications FIMU
Pour Francis Arsenault (418) 328-4510 ou tr.fimu@gmail.com
Site internet : http://fimu-tr.blogspot.com
Page Facebook : www.facebook.com/fimu.tr



PERSONNEL DU 18e FIMU 2013

Direction générale et artistique : Francis Arsenault
Direction des communications : Anne-Marie Gagnon
Assistante aux communications : Isabelle Clermont
Trésorier : Laurent Bélanger
Représentante de l’Atelier Silex : Annie Pelletier
Conception graphique : Alain Fleurent
Régie technique et sonorisation : Luc Boissonneault et Sébastien Roy
Personnel de soutien : Karine Roberge, Lyne P. Pelletier, Pascale Desjardins, Michel Deschesnes, Guy Buckley et tous les autres…
Documentation vidéo et photographie : Philippe Barnes
Impression : Alinéart



REMERCIEMENTS / Le FIMU remercie de leur collaboration :

Atelier Silex
Alinéart
La Barik
Corporation de développement Culturel de Trois-Rivières
Conseil des arts et des lettres du Québec
Boulangerie Le Panetier
Arc-en-Scène
L’Audi-C
CFOU 89,1 FM
Service de Traiteur Lamy
[Impact] Distribution Foyer
Commanditaires privés



QUELQUES BIOGRAPHIES ET DÉMARCHES ARTISTIQUES


Isabelle Clermont

Isabelle Clermont est une artiste multidisciplinaire de Trois-Rivières diplômée de l’Université Laval (maîtrise en arts visuels). Elle détient plusieurs expositions personnelles et collectives au niveau national et international et est boursière de nombreux prix dont ceux du CALQ-CRÉ Fonds de la Mauricie pour les arts et les lettres, bourse de création (2013 et 2011). Finaliste aux prix Arts Excellence catégorie arts visuels (2013), Récipiendaire du prix Stelio-Sole aux Grands Prix Culturels de Trois-Rivières catégorie arts visuels (2012). Dans le cadre de l’événement Clairière Art et Nature Chesterville 2012, elle s’est jointe en tant que performeuse au projet « L’ordre des choses » d’André Pappathomas.

À la genèse de chaque création, il y a toujours ce qu’elle appelle le « mystère », une onde inconnue qui l´interpelle de façon omniprésente. Elle capte cette onde originelle à travers son quotidien en la syntonisant et en l’organisant dans l’espace-temps selon une structure qui lui appartient. Au cœur de sa pratique artistique se trouve le corps en mouvement et le souffle invisible à l’être. Inspirée par la pureté et l’organicité du geste, elle crée un contact sensible et poétique avec le spectateur. Dessin, encre, installation in situ, vidéo d’art et performances vocales qualifient sa démarche créative.

Ses ambiances visuelles et sonores font l’état d’une recherche où l’esprit, le corps et le monde se répondent, un peu comme trois personnages qui se mettraient à converser, trois notes qui soudain composeraient un accord évoquant une ligne de paysage.


André Pappathomas

En travaillant comme bassiste dans les années 1980 auprès de musiciens du rock et du free jazz, André Pappathomas a développé un intérêt croissant pour le jeu en direct et le dialogue instrumental, en plus d’élargir sa vision de l’harmonisation. En 1991, sa collaboration avec l’éléctro-acousticien Pierre Dostie l’a amené à élaborer ses premières compositions, à partir d’instruments à cordes inventés, en cherchant dans le son la matière première de l’inspiration. Avec le désir de faire converger ces expériences de composition, d’improvisation et d’exploration sonore, il a composé ses premières pièces vocales et fondé en 1993 l’Ensemble Mruta Mertsi pour les interpréter. Parallèlement, il a commencé à explorer, avec les choristes, une méthode d’improvisation contrôlée et découvert un potentiel insoupçonné dans cette forme d’expression musicale. Invité à partager cette technique avec des ensembles vocaux d’ici ou d’ailleurs, il a conçu de nombreux concerts et installations sonores (Clairière art et nature en 2012, Festival international de musique actuelle de Victoriaville en 2010, Festival des musiques de création à Jonquière en 2009, événement Point de fuite au Musée des beaux-arts du Québec en 2008, Coup de cœur francophone en 2006, événement Dix ans, dix pays, dix chœurs, dixième anniversaire des Journées de la culture à la Place des Arts en 2006, etc.)

En tant que compositeur, concepteur et metteur en scène, André Pappathomas a travaillé avec plusieurs artistes d’autres disciplines: arts visuels, théâtre, littérature et surtout plus de 35 chorégraphes-interprètes qui ont collaboré aux nombreuses éditions de Chœur et chorégraphes (Sylvain Émard, Lina Cruz, Guylaine Savoie, Dave St-Pierre, Frédérik Gravel, Louise Bédard, Mariko Tanabé, Harold Rhéaume, Sarah Williams, Pierre-Paul Savoie…). «Pappathomas fait preuve d’une imagination débordante. Car il faut avoir de l’imagination pour obtenir de tels résultats, pour ainsi conduire des interprètes à réconcilier des grandes mélodies aux séquences les plus atonales, à faire contraster les époques du baroque au contemporain, à souder les grandes traditions vocales, de l’européenne à la tibétaine, à faire cohabiter le déterminé et l’aléatoire.» — Alain Brunet, La Presse


Rachel Burman

Rachel Burman est violoncelliste pour l’Ensemble Mruta Mertsi et fondatrice de la compagnie Opéra FOE (Free Opera Ensemble), qui a présenté sa première création l’automne dernier, dans le cadre du festival Phenomena. Depuis son arrivée à Montréal en 2004 elle a été invitée à participer comme soliste à divers événements, spectacles, ou performances, dont l’État d’Urgence de l’ATSA; le Festival Juste Pour Rire; Bruits du noir au Studio 303; Les Incendiaires d’André Fournelle, diffusé simultanément à Montréal et à Paris; l’événement 200 Millions d’Enfants au Lion d’Or; et pour Flora et le temps partagé au Théâtre La Chapelle. Elle a présenté ses compositions pour voix et violoncelle au Petit Medley, à l’Àlizé, avec l’électroacousticien Pierre Dostie au Théâtre du Marais et aux Jardins du Précambrien, au printemps 2011, lors du spectacle Chœur et chorégraphes d’André Pappathomas à l’Agora de la danse.


Anne Julien

Anne Julien, choriste mezzo-soprano, a étudié au Conservatoire de musique de Montréal et est actuellement choriste pour l’Opéra de Montréal.


Claude Gauvreau (1925-1971).

Poète, romancier, dramaturge, polémiste et critique d'art québécois. Né à Montréal, il obtient un baccalauréat (licence) en philosophie puis rejoint le mouvement des Automatistes, fondé par le peintre Paul-Émile Borduas (1905-1960), un groupe de poètes et d'artistes influencés par le surréalisme. En 1948, il signe leur Refus Global, un manifeste qui dénonce le conservatisme de la société québécoise tout en prônant une ouverture plus large aux courants de la pensée universelle. Poète maudit par excellence, il travaille à une série de textes dramatiques, Entrailles, qui ne sera publiée qu'en 1971. De même, en 1952, le suicide de la comédienne Muriel Guilbault (née en 1922), sa « muse incomparable », entraîne chez lui une succession de dépressions, d'errances et de séjours en hôpital psychiatrique. Par la suite, il devient critique d'art, collabore à de nombreuses revues engagées, participe à des spectacles poétiques et publie plusieurs recueils : Brochuges (1956), Sur fil métamorphose (même année), État mixte (1968). En 1970, sa pièce La Charge de l'orignal épormyable, mise en scène par le Groupe Zéro, est un échec, mais en 1971, il met fin à ses jours sans voir le succès de Les Oranges sont vertes au Théâtre du Nouveau Monde (TNM), à Montréal. Ses oeuvres créatrices complètes paraissent en 1977. «Son écriture fulgurante, du symbolisme au surréalisme, en passant par l'«exploréen» qui fait exploser le langage, atteint des sommets d'abstraction lyrique, mais la plasticité du langage ne fait pas oublier le cri d'amour déchirant de l'artiste incompris.» (Raymond Bertin, L'Encyclopédie du Canada 2000).

B.A.S.F.

B.A.S.F. est un collectif d'artistes québécois et belges. Formé en 2012 à la suite d'une série d'événements étranges, il ne commence qu'à faire parler de lui lors de la promotion et de la mise en ligne des vidéos du Cosmik Satanik Rituels, album concept psychédélique venant dans un coffret de bois cadenassé.

B.A.S.F. est une fusion maîtrisée de l'avant garde, le krautrock du début des années 70 (tel que Can, Amon Duul II, Neu!) le drone et le psychédélique. Le tout assaisonné des formes se rapprochant des compositions musicales d'un grand nombre d'influences, particulièrement ; les musiques des années 1960 et 1970 ; les musiques des compositeurs associées au surréalisme, les musiques de cabaret, la poésie sonore, la pop; la musique militaire; les musiques traditionnelles qui ont jalonné l'histoire des sociétés, des bandes sonores de films, (surtout celles de Ennio Morricone); le gamelan balinais et javanais et des musiques traditionnelles ou modernes de différentes cultures.

Les membres du groupe ont toujours tenu à demeurer anonymes. Très peu de choses sont connues à leur sujet, si ce n'est les noms des quatre membres. Victor, Baron, Boris et Vidocq. Le mystère qui entoure ce groupe est ponctué d'anecdotes et de théories invérifiables diffusées rendant impossible leur identification. Laissant ainsi place à l'imagination.


VIVA ZAPPA

C'est en 2003, lors du 10ième anniversaire de la mort de Frank Zappa, que fut formé Viva Zappa afin de perpétuer l'héritage musical de celui que Kent Nagano considère comme un des plus grands compositeurs du XXiè siècle. Depuis ce temps, c'est le seul groupe au Québec à jouer régulièrement la musique de Zappa. Cette année, le groupe se rend à Trois-Rivières célébrer le 20iè anniversaire de la mort de Zappa.

Le répertoire de Viva Zappa se compose surtout de chansons et pièces instrumentales composées entre 1965 et 1980.

La formation actuelle se compose d’André Michaud (guitare rythmique et lead vocal), Alain Picard (basse, vocal), André Larue (saxophone avec effets et vocal, Prix Oliver Jones 1997), Denis Pouliot (batterie, vocal) et Jean Benoit Lemire (clavier), avec aussi à l'occasion Réjean Julien (vocal et slide guitare).

Frank Zappa (1940-1993)

Compositeur hors pair, découvreur de talents (dont Steve Vai et Alice Cooper) et architecte d'une œuvre comptant plus de 80 albums, Frank Zappa demeure l'une des figures majeures de la musique du XXe siècle. Issu d'une famille gréco-italienne et libanaise, il grandit en Californie, bercé par la musique d'avant-garde ainsi que le rythm’n’blues. Cette tension entre musique populaire et musique savante irrigue d’ailleurs la totalité de son répertoire. C'est avec les Mothers of Invention, son premier groupe, qu'il se fait connaître. Il pose dès le premier album, 'Freak Out', les fondations d'une écriture qui ne se refuse rien - et surtout pas de critiquer les hippies en plein “flower power”. L'audace, l'expérimentation, la surprise et la satire sont à l'ordre du jour, et le resteront. Du rock d''Over-nite Sensation' à l'orchestral 'Grand Wazoo' ou au psychédélique 'Absolutely Free', les genres musicaux changent, alors que la “patte” Zappa reste identifiable. Il lègue aux amateurs de musique et autres musiciens un réservoir inépuisable de belles notes et de bons mots.

Lorsque nous faisons référence à une fusion créative des genres allant de la musique populaire à la tradition classique, il nous est impossible d’ignorer l’apport de Frank Zappa, qui mêla le jazz au rock à la musique contemporaine. Son influence dépasse largement le monde musical, car il fut aussi, à travers plusieurs de ses œuvres, satiriste et commentateur politique.

Frank Zappa ne tenait pas à expliquer sa musique orchestrale. Il croyait qu’elle devait parler d’elle-même. Zappa a souvent dit qu’il avait des images en tête pour ses œuvres. Il a fréquemment employé ce qu’il appelait l’approche de l’écriture symphonique par «poids et mesure»: «Dans mes œuvres, j’emploie un système de poids, de balance, de tensions et de détente —dans un sens similaire à l’esthétique que nous retrouvons chez Varèse.» Cette approche est hautement architecturale est très caractéristique de son écriture. L’esthétique de Zappa favorisait la physique de l’organisation et de la réalisation des sons. Le dernier projet de Zappa de son vivant a été présenté par l’Organisation ACREQ (Elektra) à Montréal au début des années 80.